Les trois hommes se tiennent tête baissée sur le banc des prévenus. Impressionnés par le climat électrique qui règne dans le tribunal. Bernard C., 58 ans, Serge R., 50 ans, et Benoit C., 21 ans, comparaissaient mardi après-midi devant le tribunal correctionnel de Bergerac (Dordogne) pour violences et injures racistes. Ils sont accusés d'avoir, en mai dernier, frappé et traité de « sale Nègre » Ibrahima Dia, un aide-soignant de 47 ans, en vacances dans la région.
Costume sombre et cravate rouge, Ibrahima Dia se tient très digne sur le banc des victimes, accompagné de sa femme, Michelle. Ils ne sont pas venus seuls : dans la salle et devant le tribunal, des dizaines de soutiens sont présents, principalement membres du NPA (dont Philippe Poutou) et de SUD santé, deux organisations dont il est membre.
Mais dès le début de l?audience, les avocats des trois prévenus soulèvent une demande de nullité. Me Lauriane Dargelas dit défendre des hommes « humiliés », « assaillis » et incrimine une procédure « mal fagotée », « manipulée » et surtout truffée d'erreurs, la plus grave étant l'absence de PV d'interpellation. « Le seul qui a été traîné dans la boue, au sens propre, c'est mon client ! » lui répond Pierre Daniel-Lamazière, avocat d'Ibrahima Dia.
Le tribunal a finalement décidé l'annulation de la procédure. L'enquête repart de zéro. À l'issue de l'audience, Ibrahima Dia a réitéré sa volonté d'obtenir justice, déclarant qu'il porterait plainte à nouveau. « La justice n'est pas encore passée, je ne lâcherai rien. » Son avocat a indiqué qu'il demanderait l'ouverture d'une instruction pour qu'une enquête complète soit menée.
Costume sombre et cravate rouge, Ibrahima Dia se tient très digne sur le banc des victimes, accompagné de sa femme, Michelle. Ils ne sont pas venus seuls : dans la salle et devant le tribunal, des dizaines de soutiens sont présents, principalement membres du NPA (dont Philippe Poutou) et de SUD santé, deux organisations dont il est membre.
Mais dès le début de l?audience, les avocats des trois prévenus soulèvent une demande de nullité. Me Lauriane Dargelas dit défendre des hommes « humiliés », « assaillis » et incrimine une procédure « mal fagotée », « manipulée » et surtout truffée d'erreurs, la plus grave étant l'absence de PV d'interpellation. « Le seul qui a été traîné dans la boue, au sens propre, c'est mon client ! » lui répond Pierre Daniel-Lamazière, avocat d'Ibrahima Dia.
Le tribunal a finalement décidé l'annulation de la procédure. L'enquête repart de zéro. À l'issue de l'audience, Ibrahima Dia a réitéré sa volonté d'obtenir justice, déclarant qu'il porterait plainte à nouveau. « La justice n'est pas encore passée, je ne lâcherai rien. » Son avocat a indiqué qu'il demanderait l'ouverture d'une instruction pour qu'une enquête complète soit menée.
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