Drôle d’époque que celle où l’on voit les avocats d’un journal d’extrême droite se pavaner, avec des airs de vainqueurs, au sein d’un tribunal… Hier après-midi, les défenseurs de l’hebdomadaire Minute, de son dessinateur David Miège et d’Anne-Sophie Leclère – ex-tête de liste FN – ont fait le show devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Sourires aux lèvres, Frédéric Pichon et Jérôme Triomphe – également avocats de Civitas, de la Manif pour tous ou des parents de Vincent Lambert – ont multiplié les arguties, provocations et inepties.
Première affaire appelée à la barre : celle d’Anne-Sophie Leclère, condamnée à neuf mois de prison ferme le 15 juillet dernier par le tribunal de Cayenne pour avoir comparé Christiane Taubira à un singe. Jérôme Triomphe, qui, précise-t-il, a « l’honneur de la représenter », exulte. « Si Mme Taubira n’est pas un singe, ma cliente n’est pas une chienne ! Elle est devenue l’ennemi public numéro un », lance-t-il au début de l’audience – certains apprécieront l’utilisation de l’hypothèse en début de phrase. Dans sa ligne de mire, « le scandaleux jugement de Cayenne » qui a « décrédibilisé durablement l’institution judiciaire ». Comme le demandaient le parquet et les parties civiles, cette affaire a été renvoyée au 25 septembre 2015.
Première affaire appelée à la barre : celle d’Anne-Sophie Leclère, condamnée à neuf mois de prison ferme le 15 juillet dernier par le tribunal de Cayenne pour avoir comparé Christiane Taubira à un singe. Jérôme Triomphe, qui, précise-t-il, a « l’honneur de la représenter », exulte. « Si Mme Taubira n’est pas un singe, ma cliente n’est pas une chienne ! Elle est devenue l’ennemi public numéro un », lance-t-il au début de l’audience – certains apprécieront l’utilisation de l’hypothèse en début de phrase. Dans sa ligne de mire, « le scandaleux jugement de Cayenne » qui a « décrédibilisé durablement l’institution judiciaire ». Comme le demandaient le parquet et les parties civiles, cette affaire a été renvoyée au 25 septembre 2015.