Il est 18 h 30, ce dimanche 28 septembre 1986 à Montigny-lès-Metz (Moselle), lorsque les parents Beckrich, inquiets de ne pas voir rentrer leur fils Alexandre, partent à sa recherche. À 19 h 20, la mère appelle le commissariat. Moins de trente minutes plus tard, les policiers découvrent, sur un talus de voies ferrées, à quelques dizaines de mètres de leurs domiciles, les corps sans vie et atrocement mutilés de Cyril Beining et Alexandre Beckrich, deux copains de huit ans. Leurs crânes ont été fracassés à coups de pierre.
lundi 31 mars 2014
28 ans après le double meurtre de Montigny-lès-Metz, l'ultilme procès ?
Il est 18 h 30, ce dimanche 28 septembre 1986 à Montigny-lès-Metz (Moselle), lorsque les parents Beckrich, inquiets de ne pas voir rentrer leur fils Alexandre, partent à sa recherche. À 19 h 20, la mère appelle le commissariat. Moins de trente minutes plus tard, les policiers découvrent, sur un talus de voies ferrées, à quelques dizaines de mètres de leurs domiciles, les corps sans vie et atrocement mutilés de Cyril Beining et Alexandre Beckrich, deux copains de huit ans. Leurs crânes ont été fracassés à coups de pierre.
lundi 17 mars 2014
La France n'est plus un refuge pour génocidaires
Vendredi soir, à
l'issue d'un verdict historique, une longue salve d'applaudissements
a accueilli Alain et Dafroza Gauthier à leur sortie de la salle
d'audience. Enfin, après quinze ans de traque, le couple
franco-rwandais à l'origine de ce procès a réussi son pari : la
France n'est plus un refuge pour les génocidaires rwandais.
Après six semaines d'audience et douze heures de délibéré, la cour d'assises de Paris a condamné Pascal Simbikangwa à vingt-cinq ans de prison pour génocide. Un verdict historique puisque c'est la toute première fois que la France jugeait un présumé génocidaire, alors que les premières plaintes remontent à 1995, un an à peine après les massacres. Pascal Simbikangwa, paraplégique depuis un accident de la route en 1986, a nié durant tout le procès les faits qui lui sont reprochés. Il s'est dit victime d'une « chasse aux sorcières » orchestrée par l'ancienne rébellion tutsi, désormais au pouvoir. Ses avocats, qui envisagent de faire appel, ont fustigé une décision politique, ajoutant que Pascal Simbikangwa avait « très bien réagi » au verdict.
Après six semaines d'audience et douze heures de délibéré, la cour d'assises de Paris a condamné Pascal Simbikangwa à vingt-cinq ans de prison pour génocide. Un verdict historique puisque c'est la toute première fois que la France jugeait un présumé génocidaire, alors que les premières plaintes remontent à 1995, un an à peine après les massacres. Pascal Simbikangwa, paraplégique depuis un accident de la route en 1986, a nié durant tout le procès les faits qui lui sont reprochés. Il s'est dit victime d'une « chasse aux sorcières » orchestrée par l'ancienne rébellion tutsi, désormais au pouvoir. Ses avocats, qui envisagent de faire appel, ont fustigé une décision politique, ajoutant que Pascal Simbikangwa avait « très bien réagi » au verdict.
vendredi 14 mars 2014
Verdict historique pour le Rwanda
Jusqu'au bout Pascal Simbikangwa aura joué la partition de l'innocence. Ce matin, s'adressant aux jurés avant qu'ils ne se retirent pour délibérer, l'ancien dignitaire hutu répète qu'il n'a jamais vu aucun cadavre à Kigali au printemps 1994... Une façon aussi de nier la réalité du génocide des Tutsis, qui vu le massacre de plus de 800 000 hommes, femmes et enfants en cent jours.
Mais l'ancien capitaine de la garde présidentielle n'aura pas convaincu la Cour d'assises de Paris, premier tribunal français à juger un présumé génocidaire rwandais. Au terme de douze heures de délibéré, les six jurés populaires et les trois magistrats professionnels ont déclaré Pascal Simbikangwa coupable de génocide et de complicité de crimes contre l'humanité commis à Kigali, estimant qu'il avait eu la "volonté de tromper la justice" sur ses activités réelles durant le génocide.
La vie de Vincent Lambert entre les mains du Conseil d'État
Bruissements dans
la salle. Jeudi matin, des murmures de réprobation ont accueilli la
proposition du rapporteur public du Conseil d'État, qui s'est
prononcé en faveur d'une nouvelle expertise médicale sur le cas de
Vincent Lambert. La décision sur le fond serait alors repoussée de
six semaines. « Il est inhabituel de proposer une mesure
d'instruction », a reconnu le rapporteur public, Rémi Keller, mais
il s'agit d'une affaire « hors normes ». Selon lui, cette
expertise permettrait au Conseil d'État de « prendre la meilleure
décision ». L'avis du rapporteur est suivie par les magistrats du
Conseil d'état dans 80 % des cas. Leur arrêt sera rendu public
vendredi, à 16 heures.
jeudi 13 mars 2014
« Ce procès est un remède contre l’oubli »
Il est un peu plus de 9 h 30, à la cour d’assises de Paris, lorsque l’avocat général se lève. Dans sa robe rouge bordée d’hermine, Bruno Sturlese se tourne vers les jurés : « Je vous le confesse, je ne pourrai plus jamais être le même homme. Et je sais que vous pensez tous la même chose que moi. » Le procès de Pascal Simbikangwa a repris, hier, toute sa solennité avec le réquisitoire à deux voix du ministère public. Quelques minutes après 19 heures, après huit heures de réquisitoire, l'avocat général a demandé la réclusion criminelle à perpetuité.
mardi 11 mars 2014
« Ce qu’un million de morts signifie »
Dans son box de verre, l’accusé ose un rictus. Me Emmanuel Daoud vient d’ironiser sur la dédicace de son deuxième ouvrage : « Au maréchal Mobutu ». « Je suis content de vous voir sourire », lui lance l’avocat de la Fédération internationale des droits de l’homme.
C’est dans une étrange ambiance que se termine, à la cour d’assises de Paris, le procès de Pascal Simbikangwa, jugé pour complicité de crimes contre l’humanité et génocide. Il est le premier présumé génocidaire rwandais jugé en France grâce au principe de la compétence universelle. Mais sous les zooms des caméras qui rappellent que se tient ici un procès historique, jurés, juges, avocats et accusé cohabitent dans une atmosphère étonnamment décontractée.
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