Il se souvient
encore de ce 24 mai 2011, « dix jours après le retentissement de
l'affaire DSK ». Georges Tron passe une «bonne journée» dans une
commission à l'assemblée quand une journaliste l'appelle pour lui
demander une réaction : deux femmes l'accusent de viols et d'agressions
sexuelles. «Pendant quatre jours, j'ai eu une pression extrêmement
forte et une méconnaissance totale des faits reprochés puisque je
n'avais pas accès aux plaintes.» Très à l'aise à la barre, Georges Tron
a répondu hier après-midi aux questions de la cour d'assises de Bobigny
(Seine-Saint-Denis) sur sa personnalité. «Le parcours brillant d'un
élu d'envergure», a résumé l'avocat général.
L'homme
politique a raconté ses études de droit, puis le choix de «s'orienter
vers la chose publique». Il adhère au Rassemblement pour la république à
sa création par Jacques Chirac en 1977, entre comme secrétaire
administratif à la ville de Paris. Il y rencontre Édouard Balladur et
travaille à ses cotés à l'assemblée cinq ans, avant d'être lui-même élu
député en 1993, puis maire de Draveil (Essonne) et conseiller
départemental en 1995. Dans les années 1990, il découvre la réflexologie
plantaire alors qu'il est immobilisé par une entorse. « Comme député,
je deviens précurseur dans la défense des médecines complémentaires et
alternatives. » Il fonde une association de réflexion plantaire, qui a « pignon sur rue à
Draveil ». En 2010, il est nommé sous la présidence de Nicolas Sarkozy,
secrétaire d’État chargé de la fonction publique. « J'ai des contacts
réguliers avec le président de la République. »
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